31 octobre 2005

Quatrième. End


4. Il y a donc une chute. Parce que c’est très violent, la révélation ne se révèle que dans la violence.

D’abord il me faut juger du résultat : impeccable, les dents sont lisses et paraissent plus blanches, le tartre lui-même semble reculer. L’engin peut s’apprivoiser relativement vite pourvu que l’on soit motivé, c’est une bonne nouvelle, il y a une sorte de permis à passer, et ça me semble normal. J’envisage même de me procurer bientôt un modèle supérieur, un plus gros calibre, une cylindrée plus onéreuse qui passerait les 10 euros, mais certainement mieux adaptée à des mains qui vont devenir rapidement expertes dans le maniement.

Lorsqu’on arrive à limiter les projections à l’extérieur, lorsqu’on arrive à atteindre La dent du fond, lorsque les guili-guili sont ravalés au niveau d’un sourire intérieur, l’illumination se fait.D’un seul coup un monde s’ouvre : celui de l’effort minimum, de la soumission à la facilité, à l’abandon dans le plaisir tout fait. Lorsque les gestes deviennent mécaniques il suffit de se laisser faire, parce que cela a été étudié par d’autres, il faut faire confiance dans le confort que l’on nous crée. Vive la direction assistée, vive les escalators et les mini-hachoirs Seb « c’est bien ».Il suffit d’acheter ce qu’on nous propose, de regarder la bonne pub à la télé, et de foncer au bon rayon.

Se laisser bercer dans un fucking chair.

30 octobre 2005

La révélation, part three

Zéro. Il est étrange qu’aucun des utilisateurs de brosses à dent électriques n’ait jamais décrit ce qu'il peut arriver avec l’usage de cet instrument. Comme si le secret devait rester bien gardé.

Peu, peut-être sont parvenus à la révélation que j’ai touchée des doigts, et si j’ai certes hésité, à la tenir au chaud, je ne pouvais pas résister à me faire ce petit plaisir d’un billet facile et gratuit. Je sens bien maintenant qu’il va falloir que j’accouche. La troisième partie donne généralement la clé. Ce n’est pas le cas ici.

Première fois, part two

23. J’ai fini de manger, tout ce que j’avalerai à présent sera liquide, de plus je suis pressée d’essayer, il est donc temps.

Je passe outre la notice, j’essaie l’engin sans autre précaution. Après tout, il ne s’agit que d’utiliser un objet qui ne sert à rien d’autre qu’à brosser, et non à construire ou à visser. Pas de risque de démolition à priori.

En fait, il faut l’avouer (j’ai fini par y jeter un œil), la notice précise quelque chose que j’ai expérimenté, affiné, résolu toute seule de façon satisfaisante mais non parfaite, encore que je ne crois pas du tout qu’on puisse atteindre la perfection en ce domaine.

Le coup du dentifrice.
Effectivement lorsqu’on allume la brosse, on ne se rend pas du tout compte de la puissance des vibrations.
J’ai donc appliqué le dentifrice sur la brosse en action. Le temps d’arriver à la bouche, il n’y avait plus de pâte blanche, mais de larges éclaboussures sur mon tee-shirt.

Bien, il suffit de mettre en marche l’appareil, après, dans la bouche, le dentifrice préalablement appliqué sur des poils inertes.

C’est plus ça, mais c’est sans compter sur l’effet inattendu des vibrations sur les gencives.

Oui c’est curieux, je l’apprends tout juste, mais je suis chatouilleuse de là ! Et pire, la première fois c’est à mourir de rire. J’en ai foutu partout, ça giclait, ça explosait, un vrai chantier. Le meilleur, ce sont les fourmillements qui se propagent à l’intérieur du crâne en empruntant la cloison nasale : comment faire pour se gratter ? Une impression très bizarre, un peu comme chez le dentiste, sauf que nous sommes le dentiste, la bouche et l’instrument. Tout ça à la fois, et sans douleur.

On doit également envisager sous un angle rationnel le phénomène du bruit, qui joue un rôle très important dans cette étrange perception et qui nous coupe du monde environnant. Le son n’est évidemment pas étouffé à l’intérieur, au contraire il est en contact direct avec nos oreilles, il ne faut donc pas être migraineux, (ça, c’est pas marqué sur le papier), ne pas être non plus au dernier stade de la fatigue, non seulement ça secoue sévèrement, mais en plus faut nettoyer le carnage, et ne pas avoir pris trop de substances décalottantes – au risque de se perdre à jamais dans notre bouche devenue tout à coup une espèce de grotte.

J’avais hâte d’être à ce matin pour reprendre le rituel, j’avais également le pressentiment que la maîtrise de cette brosse magique me révélerait quelque chose de bien plus intéressant.

Mon Graal, part one.

7,90. Hier je me suis achetée une brosse à dents électrique. Elle trône, fière, debout sur la tablette de la salle d’eau. Forcément une brosse à dent qui tient toute seule c’est un appel au mystère, d’emblée son érectile nature fomente l’étrange et le merveilleux, l’aventure est au bout de la langue. Il y a des sabres lasers là-dessous, des enlèvements extra-terrestres et des séances de torture infligées par des ennemis géants, blonds à la mâchoire carrée.

J’ai toujours été attirée par les gadgets qui font du bruit, qui clignotent et à deux balles. Quand j’ai eu 12 ans j’ai craqué pour un chapelet en plastique qui brillait dans le noir, une superbe lueur verdâtre qui faisait l’attraction de mes pyjama party. C’est d’ailleurs, avec les prises de bec au sujet de Marie-Madeleine qui m’opposaient sempiternellement à soeur Christiane, les seuls souvenirs tangibles qui se sont extirpés de mes communions, première et solennelle. Non, en fait, pas tout à fait, il y a eu le patin de Laurent Papin lors de mes trois jours de retraite spirituelle. De quoi nourrir jusqu’à la fin de ma vie mon béguin pour la machination et le côté obscur. Je suis revenue de cette retraite avec mon chapelet dans une main et mon athéisme dans l’autre.

Mais là, ce truc-là, rapporté d’Auchan me promet quoi à part une nouvelle expérience ? Un petit orgasme ? Mieux, une révélation !

(Source de l'image http://www.absolutearts.com/portfolio3)

25 octobre 2005

Alerte !


31. Octobre. La mort.

Inutile de parler de la mort avec des termes généraux et vachement nombreux, la mort n’existe pas de toute façon. Oumf ! Par contre il y a des morts, des mortes, j’en connais plein.
Ok ma contribution sur le sujet s’arrête-là.
Soumission à l’ambiance, c’est Halloween. A Paques je ferai une note sur la résurrection, Superman et Buffy. Là je sens que pourrais céder très facilement à ma propre inclinaison, infin inclination, parce que je tartinerais bien, les doigts dans le nez, cent cinquantes lignes sur le sujet, je finirais par me tendre un fouet et je terminerais sur « la mort peut être drôle également » en faisant mine de me décoincer le balai que j’ai dans le cul. Tant que je n’aurais pas sorti mamzelle Hyde de son secrétaire anglais (le meuble), rien ne volera, ni guéridon, ni tapis, ni balai. Pour le moment il est au chaud, et si l’on veut de l’assumé, de l’intelligence dans la dérision et de la tendresse pas mièvre, il faut faire un tour chez Vinvin, puis passer chez Ari et enfin repasser tout de même par chez moi, pour voir si ma virgule s’est déplacée.

Alors en ce qui concerne la mort, je dis carton jaune, je m’apprête justement à dégainer une charte afin de m’empêcher d’écrire des trucs avec trop de lignes, entre autre. Donc non, je ne parlerai pas de la mort.

21 octobre 2005

Rouge Cochenille


38,5 c’est pas beaucoup. 38,5 en tous les cas c’est idéal pour être de mauvaise foi, répondre mal et grogner sur les clients. Elle ne s’appelle pas Delphine me dit le monsieur. C’est très étrange - je le signale - sur mon listing de l’année dernière j’ai bien noté Delphine Machin, et comme je ne me trompe presque jamais, c’est qu’elle a sans doute changé de prénom. Tout le bureau (deux autres personnes à part moi) est resté interloqué et le mec au bout du fil aussi. Mais bon j’ai le droit de dire n’importe quoi jusqu’à ce que je ne sois plus malade, et comme en plus je me suis payée un petit choc anaphylactique d’occase, j’aurai le droit d’être une délicieuse teigne pendant quelques autres jours.
Ils sont sympas quand même ces pharmaciens à qui l’on précise qu’on est allergique à l’aspirine parce que - d’un, on le sait, déjà c’est bien, ça fait un truc important à dire entre deux quintes de toux lourdes et bien ronflantes, de deux, on est pas folle, pas la peine de risquer un œdème de Quinck, un nez patatoïdal c’est suffisamment flatteur comme ça.
A leur décharge, il est vrai que le 4ème point dans les mises en garde spéciales est écrit en tout petit, il stipule : « en raison de la présence de rouge cochenille A, ce médicament peut provoquer des réactions allergiques, voire de l’asthme, en particulier chez les personnes allergiques à l’aspirine ». Ce n’était donc pas obligatoire ! tout s’explique.
Sinon peut être aurais-je dû dire que je luttais très certainement contre la grippe aviaire depuis 15 jours, je serais passée à la télé, en tant que premier humain « souche », et puis j’aurais eu les médoc gratos.
Donc, depuis hier j’ai arrêté les comprimés, maintenant je fume du thym et je bois de l’eucalyptus. Tout va bien.

11 octobre 2005

Pleure ma fille, tu pisseras moins

Lara vue par Richard Jordan (en même temps c'est plutôt ses choes que j'aime chez elle)

Alors fait chier, je sais je sais ce que je veux, je l’ai dit plus haut. Du temps ! Je veux dérouler des journées comme des tapis, chaque rouleaux devant moi, couper les ficelles, découvrir les franges, suivre la naissance d’une arabesque, parcourir un motif qui s’ancre en bordure, dépoussiérer peu à peu, m’asseoir, ordonner l’envol, laisser la journée derrière moi toute petite, menue, classée. Le reste je l’ai, j’ai la prétention de le croire.
J’ai tout ! Il suffit de mettre la bonne signification au creux du mot employé. Et comme je ne parle que pour moi, j’ai forcément raison, inutile de préciser.
Seulement… si je laisse passer quelques secondes accrochées à mes pensées, je regrette déjà cette imprécation pleine d’exclamation.
Quand je me relis, je me dis qu’il me manque beaucoup. La légèreté, l’intelligence de la simplicité, l’humour et le manque de distance. Là encore j’ai raison, j’ai toujours raison.
Je me rappelle l’auto-dérision, le pétillant, les situations absurdes, l’audace, la petite marrante. Où est-ce que j’ai planqué tout ça ?
Je suis masochiste très certainement, je ne suis jamais obligée d’écrire ce que j’écris, alors pourquoi. Pourquoi me foutre sous le nez mes remugles de nana chiante, étriquée et triste.
Je ne suis que moi mais je me fais croire que je peux devenir meilleure, plus brillante, je me fais croire que le temps arrange, qu’il me suffit d’en disposer comme d’un loisir… mais l’urgence ? Il n’y a de vérité que dans l’instant, et le mot retourné dans tous les sens, qui se déploie sur des jours entiers, ne se débarrassera jamais de sa lourdeur. Il ne satisfera jamais d’une belle idée.
Ben ouais je le sais aussi, je suis meilleure dans l’urgence, j’ai ma fainéantise qui œuvre pour moi : ouf ! J’ai donc tout pour réussir, mais je ne suis qu’à moitié convaincue. Je n’y arrive même pas ! J’ai toujours été une mauvaise commerciale, je ne crois pas assez mes produits et quand j’y crois je leur prête une force autonome. Si c’est bien, ça se sait ; une bonne fée arrive, nous prend sous son aile et tous nos souhaits se réalisent. Même pas vrai, il n’y a que la hargne qui paye, le couteau entre les dents.
Il me faut quand même cocher sur la liste cette dernière chose à vérifier : même si ma journée ne me donne pas de temps pour dessiner ou écrire, je dois être sûre une bonne fois pour toute, que ce ne sont pas des heures supposées manquées qui m’empêchent de passer à l’acte.
Maintenant comment vais-je procéder ? Tomber enceinte ? Et puis si j’y arrive, (non pas enceinte –très très, mais alors, très mauvaise option, Alien c’est bien qu’à la télé) combien de temps me faudra-t-il pour me dé-scléroser ?

Quoiqu’il en soit je sens que ça va chier ! Je vais commencer par m’interdire de publier ce genre de post.

09 octobre 2005

Bienvenue chez moi !

Corinne-Ari-Raphaël, tu es une étrange adition et je t’aime sereinement même si le jeu qui me mène m’apporte des pointes d’excès stylistiques, des moments où je lâche des délires de pixels ou autres envies de croisements. Tu es un personnage désormais assis dans ma tête, installé dans ses multiples studios dans lesquels je change l’eau des fleurs. Chaque facette de toi est un ami véritable de chair et d’os, trois amis chers dispersés dans des temps de la réalité, propres à chacun.
Chaque mouvement de meubles déplacés me raconte une histoire, une nostalgie, un avenir. J’ouvre tes fenêtres, j’aère, je mets de la musique et quelques tableaux, uniquement ce que j’aime, parce que je ne me fais pas d’illusion, là où t’es, tu es un peu moi mêlé à d’autres superpositions qui doivent être un peu toi. Trois fenêtres ouvertes avec le bruit du macadam people au nord, le rire de deux enfants à l’est et au sud les grillons du soir.
Le temps irréel - enfin l’est-il - te flashe en amoureuse dingue, en chasseuse de trolls, en nouveau père, en ancien cosmonaute, en gonzo funky guitar-hero, en-adulte-responsable-mon-cul.
Je te visite plus souvent que je ne vois tes homologues de sang, tu me suffis souvent, parce que tu es rodé à mon temps capricieux, tu es ma nostalgie sans douleur et tu es mon fil noué aux autres de mes fils.
Tu vieillis avec moi sans souffrir du décalage horaire.
Alors la réalité ? La réalité n'est pas moins agréable, elle est juste moins pratique.

Du temps

Il était une fois la première chose animée de la planète. Cette première chose n’avait ni yeux, ni bouche, ni oreille, ni même aucun membre, pas de cœur, pas d’estomac, pas de cerveau, rien d’organique à part une enveloppe qui permettait de retenir en un ensemble le peu de ce qu’elle était.

Et la suite n’est qu’une compilation, une accumulation. Une sommes des autres, et si je n’ai pas la patience de sonder ma famille, j’en ressens certaines implications, j’en extirpe des traits, mais mon père et ma mère, le sandwich que je suis ne m’apprennent rien sur ce que je sais faire.
Le temps lié d’hier à demain ne m’aide dans aucun bilan. Si je pose un point là maintenant, et que je compte, j’aurai des actions étalées, des souvenirs, des rencontres et quelques mots, pas un seul regret, malgré des douleurs, mais non plus aucune sûreté. Tous les choix menés jusque là professionnels et personnels ont ce point commun qu’ils ne m’apportent que du passionnel, du fantasme et du subjectif. Pas de maîtres pas de patrons pas de salaires mensuels, du risque et de la peau toujours exposés, des essais plus commerciaux ont même capotés, c’est dire l’incapacité de faire le choix du confort. Mais vais-je m’essouffler, va-t-on s’aigrir à vouloir rester libres et adolescents ?
Il me faudrait plus de temps.

07 octobre 2005

brouillon


Terreur et Contamine - Essai # 1 " le rêve de Terreur "

Déballage

Parce que toute mon histoire me mène et me ramène à lui. De lui, je connais tous les recoins, et j’aime quand il masque les creux tendres au-dehors et j’ai fusionné à ses bosses, je suis sur son front.
Parce qu’il est fort, je suis démunie quand il craque. Il est l’ellipse et le périmètre. Il est ma pierre gravée, mon triomphe, il m’a vaincue, m’a voulue, il me regagne toujours. Je dois mériter ce mec austère, mon héros le loup de mer aux pieds secs. Je sais pas trop comment, je fais mal exprès. Parce que c’est un bloc, il me laisse l’entailler. Et s’il n’est qu’un bloc de loin, il reste intègre de près. J’appréhendais ses départs, on a fini par se greffer de partout sans même réfléchir. Convaincue, je m’accroche à ses humeurs et il me donne sans cesse. Je voudrais être lui. Je voudrais inverser les corps, emmêler nos âmes, il saurait quoi faire de moi-même, je l’emporterais dans mes bras, je le sauverais des dragons, je saurais quoi faire de lui-même. On hurle nos malheurs, on rebondit avec nos bonheurs, on déprime de concert, on s’écoute trop fort, on emmerde les sarcasmes. On croit l’amour mort dès que le désir faiblit, mais son cul dans son jean… et puis nos jeux à la con, nos cons de jeux, ses larmes de poète, nos fous rires en cuisine, nos coussins qui n’ont plus de forme, les léthargies au salon. J’ai tout pris même l’avenir.

04 octobre 2005

Pour en finir avec

...Praxis.

Juste pour dire qu’en plus d’être une expérience sonore mal identifiée mais qui me plait mais qui me plait mais qui me plait, ce sont aussi de capiteux univers qui emballent le tout. Je le répète l’emballage doit me cueillir aussi, je suis une vaine snobinarde, je ne vois pas qu’avec le cœur, ça doit faire boum à la rétine, avoir une gueule, allumer mon intérêt. Ce n’est pas une question de beauté, ça doit juste m’allumer. Et puis non mon beau n’a rien à voir avec la beauté de toute façon.
Les collages de James Koehnline, je dis que c’est bô. Alors évidemment vous aurez reconnu un peu de la Porte des Enfers.

Je dis que la pochette « Sacrifist » est une église païenne, y a mes démons qui se dorent la pilule sur l’autel, ils croustillent, ils ont cette cuisse qui se déguste avec les doigts.
Je dis que c’est rond tout ce bric à brac minéral et de bronze encré, cette houille brillante. Jolie palette de volumes. Chauds et lascifs, il y a des serpents de pierre qui ne sont pas figés. Tout plein de faux anges ne va pas tarder à desserrer la fesse et une tripotée de bergers a lâché son mouton.
Je dis t’es plutôt bien servi Abraxas.

En fait on dirait le fond d’un verre de sangria après une omelette psylo-ciboulette.

01 octobre 2005

Fantasme

On m’a dit « viens on va faire du vélo sans selle ».
Alors là je me suis dit « chouette du vélo sans selle, ben ouais je viens ! »
On m’a dit ensuite « tu vas commencer et moi pendant ce temps je fais des abdos »
Ahhh ? En fait en arrivant, j’ai compris que toute pulsion était motivée par un bel emballage.
A partir d'ici je suis obligée de préciser qu'il n'y a rien de sexuel dans la suite de ce programme...
Dans ma tête « un vélo sans selle », avait échafaudé un plan génial, il y a avait eu un truchement dans mes liaisons, un dérapage qui me baratinait, ça promettait du merveilleux ; vélo sans selle c’était comme un vélo avec une seule roue.
Et si en plus j’allais faire du sans selle sur un monocycle… ce n’était plus une envie d’assouvir une simple curiosité, ça devenait une véritable prouesse.
Je voyais déjà la piste, le chrome, et les gadins.
Abusée !
Oui vraiment, en fait de relever un défi à l’équilibre sur un objet qui n’existe pas, je me suis retrouvée à souffler mes poumons et à transpirer sur un objet de téléachat. Tu parles, ça s’appelle un vélo elliptique.
Joli mot quand même pour faire travailler les images d’un bout à l’autre du cerveau.
Allez je ne t'en veux pas.