28 novembre 2017

Quoi de neuf ?

Des fois, le moi d'ici, le moi d'ailleurs, mais aussi le moi en vrai sont raccords sur les choses qu'ils veulent bien transmettre de la pseudo réalité que je partage avec d'autres entités de ma ligne temporelle.
Du coup je vais saupoudrer de vrais la page devant vos yeux (à supposer qu'il y ait des lecteurs, humains ou non) qui ne dit souvent que la moitié de ce qu'elle pense.
Des fois par fainéantise, des fois par hypocrisie crasse, des fois pour faire joli, des fois même, par manque de mots justes. Ma culture étant limitée à ma connaissance.
Et bien, j'ai franchi la porte de la rédaction de Ouest-France du Mans sur les conseils d'un ami journaliste bienveillant. Cela pourrait s'arrêter là : je serais rentrée, aurais salué, visité puis serais ressortie. Mais non, l'accueil a été charmant, je me suis incrustée. Quelques semaines plus tard, après un premier papier sur la cafétéria de l'Abbaye Royale de L'Epau, j'ai reçu ma carte de CORRESPONDANTE LOCALE DE PRESSE. Je l'écris en gros car c'est le message essentiel de ce billet. Vous pouvez vous en aller (à supposer qu'il y ait des lecteurs, humains ou non).
Enfin, de "correspondant local", la carte n'est pas genrée.
Voilà, je suis officiellement matriculée chez OF. depuis un bon mois. Je vais donc naviguer avec la délicatesse que je me connais dans les eaux un peu complexes de ce statut qui n'en est pas un. Pour faire court, je suis donc indépendante, mais dépendante, libre de contrats mais attachée au journal. C'est-à-dire si j'ai bien compris, je ne vais pas voir la concurrence si l'un de mes sujets est refusé. Libérée de toute facturation, mais soumise à un barème que je ne maitrise pas pour fixer mes honoraires. Et surtout, travailler plusieurs heures pour un travail que je ne dois pas considérer comme tel.
J'aime les choses difficilement classables.
Mais par dessus tout, le job me plait. 5 papiers à mon actif jusqu'à présent et une présentation ce soir des autres correspondants du département suivie de petits fours. Tout le monde me dit que j'aurais dû franchir la porte plus tôt... Oui et je suis assez douée dans la dégustation des petits fours.

15 septembre 2017

10/10 !

Quand 10 jours après la rentrée scolaire ton fils te dit tous les soirs que l'école c'était bien : tu te sens légère légère et tu te remémores la galère de l'année précédente. Oubliés l'ennui permanent qu'"on" te rapportait quotidiennement, la méchanceté (toute relative certes, mais peut-être pouvons-nous parler de rigidité pour rester délicat) de la maîtresse et la classe de bébés où "on" était enfermé. Oubliés les rendez-vous avec la directrice, la psy sco, le pédo-psy et les tests : cette année "on" est en classe double niveau et la maîtresse est adepte des méthodes Montessori et Freinet... J'ai cru que j'allais rouler une pelle à ce professeur providentiel. En plus Junior la trouve aussi jeune que moi (héhé, ça c'est du critère). Nous, les géniteurs, avions eu le droit l'année dernière lors d'un entretien entre 3 paires d'yeux dont celle de la matonne, à : "les enfants en petite section sont là pour apprendre à être élève"... Bien ! madame la maîtresse, avec cette méthode, Junior s'était carrément mis en grève. Là, en 10 jours, son goût pour les chiffres et la (pré)lecture, se sont remis en route d'un seul coup, sa machine à rêves est devenue plus grande, il nourrit ses ambitions d'enfants et il re-dessine enfin avec plaisir... et, désormais nous avons des petits déjeuners sereins. C'est bon pour le transit.

03 janvier 2017

Bon An Mal An.

Il y a peu je rêvais, enfin je le sais, j'étais pas toute seule à faire ce rêve, enfin donc nous rêvions d'un autre monde. Pourtant cette première phrase est entièrement fausse relevant de la pire politique qui soit. Elle repose sur l'illusion que ces pulsations vitales accrochées à notre boule de terres et de boues soient bienveillantes. En fait entre deux bonheurs on oublie vite ou plus exactement on fait semblant d'oublier. Ce monde-là, on le rêve toutes les fois qu'on oublie. On le rêve simple, et il l'est assez souvent, dans notre microcosme. Mais la réalité est juste derrière notre porte. Peut-être que la terre est devenue notre cauchemar à moins qu'elle ne l'aie toujours été.

Gueule de bois du matin. C'était avant-hier matin. Heureusement, nos vœux échangés permettent de se rendre compte que 2017 ne sera qu'un enchevêtrements d'espoirs et d'illusions, sûrement, mais il y aura toujours les potes, la famille, nos viscérales attaches ici ou là, créant notre réseau interne. Ceux qui habitent du bon côté de ta porte et qui ont accès à ton petit cœur d'humain, celui que tu protèges pour ne pas qu'il déborde trop de l'autre côté à cause de ces putains d'enfants échoués, à cause de ces putains de corps qui explosent, à cause de toutes ces putains de pulsations de vie qui n'ont d'autres lois que celles de l’expansion avant de mourir.
Bonne année, quand même. Quand bien même nous ne pourrions empêcher ce monde de tourner, bon an mal an... #Attentat d'Istambul/Bienvenue au Reina