Cycle court
Temps de chien, tant à faire, j’ai l’enfer à créer et des fers à mes pieds.
Enfin demain, parce que là, pas le moment.
Mouais
Temps de chien, tant à faire, j’ai l’enfer à créer et des fers à mes pieds.
Enfin demain, parce que là, pas le moment.
Publié par Unknown à 00:23 0 trace(s)
Libellés : Cour de récré
Publié par Unknown à 18:50 3 trace(s)
Libellés : Cour de récré
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Libellés : Extérieur jour, mes yeux et mes oreilles
Publié par Unknown à 16:21 1 trace(s)
Libellés : Cour de récré
La vie n’est importante que parce qu’on meurt. Je me contente de l’absurde ou bien je triche, je le transforme en recherche du bonheur avec des alternances, parce que peut-être peut-on trouver une certaine jouissance dans la colère. Ouf il existe quelques très bon outils : l'amnésie, la drogue, les autres, l'autre, le sexe, la guerre, la bouffe, l'art.
Publié par Unknown à 12:57 0 trace(s)
Libellés : Intérieur nuit
Publié par Unknown à 23:26 1 trace(s)
Libellés : Extérieur jour, mes yeux et mes oreilles
Publié par Unknown à 19:36 5 trace(s)
Libellés : Intérieur nuit
Heureusement pour affronter le monstre de fin de tableau, l’une des mains de Krishna vous envoie une complaisante mouche cybercorsetée pour vous aider. Gironde et fluo dans sa robe à facettes, la demoiselle n’attend qu’une chose, que vous lui en mettiez un bon coup, que vous lui envoyiez tout ce que vous avez de jus nucléaire pour la secouer jusqu’au frémissement final. Là, elle libère des œufs magiques, ultra protéinés, doubles fluorés qui sont à gober sans restriction (enfin presque, il y a quelques subtilités que j’avais oubliées).
Entre deux balayages lasers bien ciblés et évitements des rejets mortels adverses vous devez donc vous transformer en chasseur de bulles colorées. Elles sont belles comme un poème ces bulles légères, irisées flottant dans l’air surchargé de phéromones d’insectes de tous poils. Ok vous avez attrapé une bulle orange ? attrapez les toutes : votre vaisseau s’enorgueillit d’autant de phallus à réacteur.
Muni(e) de votre double, voire, triple manche, vous sentez toute la débauche de votre puissance au milieu de ce ballet de lumières, les explosions s'entrecroisent dans un feu apocalyptique, les moustiques de l’enfer s’écrasent comme de vulgaires moustiques à citronnelle, les mites forcenées se rendent à votre raison et éclatent sous vos rayons surchauffés. Dans ce brasier plein de fureurs et de bruits votre cœur s’emballe, n’oubliez pas le but ultime : tringler la grosse bestiole ovoïde avant qu’elle ne vous nique elle-même, celle-là lâche des œufs pas cools du tout, petits, rouges et vicieux. Ca ressemble à des groseilles, mais ce ne sont pas des groseilles.
Publié par Unknown à 16:48 4 trace(s)
Libellés : Extérieur jour
Après le pop-corn au petit déjeuner, Super Mario au dîner.
Je commence à mesurer tous les dégâts de cet anniversaire.
Mes frérots cultivent avec une gaieté non refoulée mon goût pour les miettes de mon adolescence.
Thiéfaine et flippers 5ème génération avec triples rampes et monsters-multiball, sont mes maîtres à penser.
Enfin faut pas déconner, il s’agit de la meilleure des adolescences, celles d’il y a 15 ans. Et tant pis pour eux, les rebelles d’aujourd’hui ont loupé Nirvana. D’ailleurs les flippers ont quasi disparu, ils doivent tenir la grappe à Pac-man quelque part dans un cimetière clignotant.
Alors donc petit frère m’a offert une magnifique PC Engine accompagnée du plus sublime des shoot’m’up : Cyber Core.
Depuis, je livre batailles tous les soirs aux côtés de la plus sexy des mouches. Sexy aussi les cubes de pixel, le copyright dit « 1990 ».
Publié par Unknown à 15:07 0 trace(s)
Libellés : Extérieur jour
Des micro cercles amicaux, plus mouillants et plus intéressants les uns que les autres, des balayeurs de mot, des gens de culture. Crème de l'humanité, le cynisme comme une guerre à livrer contre les simples, l'étendard de l'intelligence supérieure noué aux verbes acides sous perfusions nocturnes. A 3 heure du mat’ c'est beau les ports aux attaches sélectives, les claques que l'on donne à ceux que l'on aime un peu passionnément, les assiettes qui volent pour des mots hystériques qui se brisent ou pas dans de faux regrets, d'une heure, d'une minute, les silences hautains pour des tromperies tapageuses, et les rideaux de velours où l’on cache ses solitudes. Les dépressions chics, les larmes taries dans les vapeurs célestes et les miasmes des amours contrariés raclés au fond des artères des belles ou des moins lustrées ne gagneront pas sur la mort. Nous mourrons plus sages ou plus fous. Toutes, abhorratrices du simple, tous, bouffés de trouille, ces adorables cultivent leurs bourgeons putrescents d’extravagance soignée dans le plus profond respect des anti-codes. J'ai déjà réservé un billet pour le Saint-Trop' de la je-me-fais-chier-attitude. Voir si on y joue encore un peu, ou si on y fait semblant. Pour y traquer les dernières envies qui se rongent.
Nous mourrons plus sages et plus fous.
Publié par Unknown à 22:10 0 trace(s)
Libellés : Intérieur nuit
Bon alors, à force de commencer si mou, je vais finir par oublier le chemin d’ici, perdre l’adresse au fond d’un vieux jean. Et c’est pas mon genre, l’ennui. Va falloir que je passe à la vitesse supérieur, c’est trop gentil de l’arrière-train tout ça, or je ne suis pas que gentille. Va falloir que je m’énerve un peu les neurones. La nonchalance ce n’est beau que sur une plage à Deauville en hiver - c’est une vérité, et je n’ai pas fini de la dire, certes - mais la nonchalance est au manque d’idée ce qu’est la langue de bois en politique : ne rien dire évite de prendre des risques.
J’ai réfléchi, établi mes priorités : dompter ce blog. Je ne peux décemment inviter mes amis ici, la poussière ne s’y étant pas encore installée, ça sent trop le neuf, pas assez de bordel et je me cogne encore aux entournures, cherchant à l’évidence le bon fauteuil dans lequel on peut s’écrouler.
J’ai des envies terribles de camoufler les murs sous de lourdes tentures. Mais mon escargot sous acide risque de ne plus retrouver sa mix-salade. Hum vais-je pouvoir faire le grand-écart entre le baroque et la techno zen ?
Mouais… vais voir comment tout ce petit monde va cohabiter, eux et moi avec mes petits doigts malhabiles pataugeant dans l’architecture virtuelle.
Une dernière chose encore : éradiquer cette timidité de débutant. Après tout ce ne sont que des mots, à moi d’en faire des forêts de méga bit étincelants ou des gerbes flasques défraîchissant sur les bords.
Publié par Unknown à 20:03 0 trace(s)
Libellés : Intérieur nuit
Dans quelques heures je vais me sentir comme une plante trop à l'étroit dans son pot : rampante, l'envie de se casser ailleurs. Demain c'est mon compteur du 9 septembre qui s'emballe, ma mère va m'appeler, mon père, ma grand-mère et qui sais-je encore - d'autres que j'aime, et qui a priori m'aiment aussi - vont être contents de me souhaiter que des trucs qui ne se réalisent pas. Sadiques ! Bienheureux ceux qui ne savent pas car je n'aurai pas à leur dire "c'était pas la peine". Quelque chose de bien cependant : Bidou va se réveiller en douce, je ferai semblant de ne pas l'entendre, il fera semblant de ne pas se souvenir et réfléchira gravement à une surprise. Des fraises Tagada ? Un milkshake au chocolat ? Des cacahouettes au porto ? Et puis aussi j'aurai le droit de ne rien branler de ménager, de puer toute la journée, de camper dans le canapé.
Publié par Unknown à 23:31 0 trace(s)
Libellés : Intérieur nuit
Hommage à un ami, presqu'un frère. Il n'est pas mort, hein. C'est justement parce qu'il n'est pas mort que je lui rends hommage. Ne croyez pas par là, que je n'ai que très peu de critères de jugement.
Publié par Unknown à 20:08 0 trace(s)
Libellés : Extérieur jour
Déjà je ne suis plus ce que j'étais. Et merde ! Forcément, mais que ça passe avec mollesse et insouciance, please.
Publié par Unknown à 17:42 4 trace(s)
Libellés : Cour de récré
Publié par Unknown à 04:37
Libellés : Intérieur nuit