Syriana
Vu il y a une semaine Syriana, avec un George Clooney qui me fait penser à Jean Yanne ! Avant que les mots ne m'échappent ou que je ne revisionne le film en dvd, je jette ici quelques idées.
George Clooney est très bon donc dans un rôle à contre emploi, homme de terrain de la CIA, qui rassemble des données sur le Moyen Orient, dont personne n'en a rien à foutre, ni de ses données chiffrées, observées digérées analysées, pointues, ni de lui, simple pion dans les rouages de l'organisation. Un film très dense, pas facile à démêler, dans lequel les rapports entre les grosses industries pétrolières US, le gouvernement US, et les pays du pétrole à la botte de ces méga structures économique (CIA compris) sont vus sous plusieurs angles d'attaque. Un traitement pas du tout manichéen alors que les traitements de surfaces médiatiques les enferment facilement : deux pôles qu'il vaut mieux maintenir dans leur camp respectif, même si c'est artificiel et sous couvert de religions ou d'idéologies politiques ; les bannières s'agitent dans une sorte de tango hypocrite, d'un côté l'occident donc, de l'autre l'orient ; d'un côté la chrétienneté, de l'autre l'islam. Binarité forcée, où quelques princes arabes éclairés plutôt laïques voudraient voir leur pays évoluer, mais pas d'bol hein, le système économique n'a surtout pas besoin que ça évolue.
Comme dit Mafalda, on en ressort un peu abattu, mais avec la sensation agréable d'être pris pour un spectateur "en recherche".
George Clooney est très bon donc dans un rôle à contre emploi, homme de terrain de la CIA, qui rassemble des données sur le Moyen Orient, dont personne n'en a rien à foutre, ni de ses données chiffrées, observées digérées analysées, pointues, ni de lui, simple pion dans les rouages de l'organisation. Un film très dense, pas facile à démêler, dans lequel les rapports entre les grosses industries pétrolières US, le gouvernement US, et les pays du pétrole à la botte de ces méga structures économique (CIA compris) sont vus sous plusieurs angles d'attaque. Un traitement pas du tout manichéen alors que les traitements de surfaces médiatiques les enferment facilement : deux pôles qu'il vaut mieux maintenir dans leur camp respectif, même si c'est artificiel et sous couvert de religions ou d'idéologies politiques ; les bannières s'agitent dans une sorte de tango hypocrite, d'un côté l'occident donc, de l'autre l'orient ; d'un côté la chrétienneté, de l'autre l'islam. Binarité forcée, où quelques princes arabes éclairés plutôt laïques voudraient voir leur pays évoluer, mais pas d'bol hein, le système économique n'a surtout pas besoin que ça évolue.
Comme dit Mafalda, on en ressort un peu abattu, mais avec la sensation agréable d'être pris pour un spectateur "en recherche".
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