04 octobre 2005

Pour en finir avec

...Praxis.

Juste pour dire qu’en plus d’être une expérience sonore mal identifiée mais qui me plait mais qui me plait mais qui me plait, ce sont aussi de capiteux univers qui emballent le tout. Je le répète l’emballage doit me cueillir aussi, je suis une vaine snobinarde, je ne vois pas qu’avec le cœur, ça doit faire boum à la rétine, avoir une gueule, allumer mon intérêt. Ce n’est pas une question de beauté, ça doit juste m’allumer. Et puis non mon beau n’a rien à voir avec la beauté de toute façon.
Les collages de James Koehnline, je dis que c’est bô. Alors évidemment vous aurez reconnu un peu de la Porte des Enfers.

Je dis que la pochette « Sacrifist » est une église païenne, y a mes démons qui se dorent la pilule sur l’autel, ils croustillent, ils ont cette cuisse qui se déguste avec les doigts.
Je dis que c’est rond tout ce bric à brac minéral et de bronze encré, cette houille brillante. Jolie palette de volumes. Chauds et lascifs, il y a des serpents de pierre qui ne sont pas figés. Tout plein de faux anges ne va pas tarder à desserrer la fesse et une tripotée de bergers a lâché son mouton.
Je dis t’es plutôt bien servi Abraxas.

En fait on dirait le fond d’un verre de sangria après une omelette psylo-ciboulette.

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