03 janvier 2017

Bon An Mal An.

Il y a peu je rêvais, enfin je le sais, j'étais pas toute seule à faire ce rêve, enfin donc nous rêvions d'un autre monde. Pourtant cette première phrase est entièrement fausse relevant de la pire politique qui soit. Elle repose sur l'illusion que ces pulsations vitales accrochées à notre boule de terres et de boues soient bienveillantes. En fait entre deux bonheurs on oublie vite ou plus exactement on fait semblant d'oublier. Ce monde-là, on le rêve toutes les fois qu'on oublie. On le rêve simple, et il l'est assez souvent, dans notre microcosme. Mais la réalité est juste derrière notre porte. Peut-être que la terre est devenue notre cauchemar à moins qu'elle ne l'aie toujours été.

Gueule de bois du matin. C'était avant-hier matin. Heureusement, nos vœux échangés permettent de se rendre compte que 2017 ne sera qu'un enchevêtrements d'espoirs et d'illusions, sûrement, mais il y aura toujours les potes, la famille, nos viscérales attaches ici ou là, créant notre réseau interne. Ceux qui habitent du bon côté de ta porte et qui ont accès à ton petit cœur d'humain, celui que tu protèges pour ne pas qu'il déborde trop de l'autre côté à cause de ces putains d'enfants échoués, à cause de ces putains de corps qui explosent, à cause de toutes ces putains de pulsations de vie qui n'ont d'autres lois que celles de l’expansion avant de mourir.
Bonne année, quand même. Quand bien même nous ne pourrions empêcher ce monde de tourner, bon an mal an... #Attentat d'Istambul/Bienvenue au Reina