09 avril 2016

JeruZalem

JeruZalem, ça commence comme un générique Marvel, le reste continue en une sorte de Projet Blair Witch 3.0, caméra numérique versus lunettes connectées (encore que les Google glasses n'en soient pas encore là). Ou bien Troll Hunter, plus récemment. Puis petit détour par des Racines et des Ailes pour la petite visite de Jérusalem. Et c’est là qu’on regrette de ne plus avoir 20 ans pour écumer les auberges de jeunesse avec des projets à très, très courts termes, car les rues du vieux Jérusalem sont sublimes. Alors j'ai loupé quelques Z morsures parce qu'il faut un peu de concentration quand on mange des sushis avec des baguettes en plastique. Et donc quoi, Google serait le symbole du mal... ? Et avec lui toute notre société de consommation, et quels dieux prie-t-on exactement sur le mur des lamentations ? Quoi d'autre à signaler encore dans ce petit film filmé à la dérobé. A la dérobé ? En effet, aucune autorisation de tournage n'a pu être délivrée à l'époque paraît-il, à moins que cela participe à la mythologie créée pour les amateurs du genre gore gentil qui chassent les références ciné, à commencé bien sûr par les clins d’œil aux productions de George A. Romero - et, avec l'envol du premier geek démon connecté, on est pas loin de la scène d'anthologie. Alors ok le scénario est léger et la dimension mystico/politico/religieuse ici est survolée, autant qu'un Godzilla écrasant une ville, symbolisant le traumatisme japonais post Hiroshima et Nagasaki... mais ce n'est pas le sujet, et oui : oui ce JeruZalem m'a rudement bien divertie !

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