22 décembre 2005

Jeux d'adultes



Mon concentré de boîte est sorti indemne de la tornade de Noël. Un peu trop tôt pour faire le bilan, juste une pause pour poser un regard : nous nous sommes donnés cette année. Physiquement démultipliés, partout sur tous les fronts dans tous les rades un peu classes, tous les jours même de pluie, à toutes les heures même le matin, MEME LE MATIN.
J’ai parlé expliqué énervé démontré joué raconté argumenté bataillé vendu nos joujoux mais pas mon âme - quoique s'il y a de la thune à faire c'était le moment, hahahahaaaaaaa ; venez les petits enfants avec le porte-monnaie de môman.
Bref, aucun enfant n'a subi de pression commerciale insoutenable et on m’a demandée, souri, écoutée, emmerdée, dérangée, appréciée… enfin pas moi, pas tout à fait moi. Mais je crois quand même que derrière nos pions, les gens nous aiment bien et des fois ça m'arrange bien aussi. Ils ont l'air amusés autant que surpris de notre taf étrange, de nos multiples casquettes, limites schizophrénisantes. Il est trop tôt pour faire le bilan, pourtant je suis déjà contente, on donne un tour de pédale, et on arrive sur un openfield de possibilités de bidules de machins de choses à tripatouiller, à roder, de trucs à corriger, on va redresser, on va re-stresser, encore, encore, ENCORE, une fois de plus, de mieux en mieux, mieux assis, plus d’idées, plus de moyens, plus sûrs de nous, plus morts de trouille.
J’appuie sur le starter, je remonte mon col et je vais voir ailleurs, plus loin, dans la friche d'à côté qui me fait de l’œil.

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