24 novembre 2005

Dé con pression

Tout le monde dort dans mon cerveau. Depuis quelques semaines. Tous les jours je me demande quand je vais pouvoir les réveiller pour une partouze cérébrale. L’intérêt avec les histoires mentales, c’est qu’on n’a pas besoin de cave moyenâgeuse ou de loft indus rive gauche, ça coûte pas un rond, un claquement de doigt et du Saint Nicolas de Bourgueil à la limite. Il faut que je sois chaude un peu quand même, faut que mon capitaine de lune m’offre un de ses pics. Il faudrait aussi que ces putains de périodes pré-fêtes finissent, je ramasserai mon sourire momifié, mes pions et ma patience de baby-sitter. Où sont les parents du petit Pierre ? Il a bouffé un dé à 12 faces ; pour l’instant il a l’air content, mais à son âge s’il ne pigne pas c’est qu’il est content. On va pouvoir le lancer sur le plateau de jeu, il nous annoncera les points. Désolé msieur-dame, le matériel de vente abîmé doit être compensé, on va être obligé de garder votre hippo-glouton le temps de son transit. On a l’habitude. Pardon, on a la biture. Pfiou une boîte de Mon Chéri et je décolle.

2 commentaires:

Planty a dit…

Décolle ce gosse plutôt, il est indécis, un dé terminé, un dé passable, c’est un dé niable !

Unknown a dit…

Un dé (pas) fini. Pas fini du tout même. Tu es dé-licieuse !