12 août 2011

Dérèglement lunaire

Cyclothymie chérie viens te blottir entre mes bras ; entre deux tempêtes tu me donnes de jolies visions étranges qui me laissent sans yeux. A partager ou à taire tes flash je m'ouvre le crâne, je m'explose la rétine, je crève de rire.
Dis-moi pourquoi je ne peux plus t'entendre les soirs impairs. A moins que ce ne soit les soirs verts. En vrai, je te soupçonne d'être un peu mac sur les bords, tu me demandes des trucs pas croyables avec les mots des fois. Disons que je paye beaucoup de ma personne lorsque mes sens m'étouffent de trop d'émotions étalées, que je m'écroule sous mon indifférence fière comme un étendard. J'ai dû bousiller le VU-mètre. Alors je tente de contenir ce qu'il reste à contenir, avec beaucoup de doute.
Cyclothymie chérie regarde moi piquer ma crise au beau milieu des rayons surgelés, sortir en criant putain fait chier, bordel de merde, sortir du saloon, du ring, de l'arène sans me soucier de ceux qui restent derrière. Eux pas comprendre. Regarde moi sourire, apaisée, les soirs de nuages grandioses, étalant leur boursoufflures argentés, comme une peinture pompier.
Moi pas toujours facile à suivre.

2 commentaires:

Tyrane a dit…

Et comme dirait une personne chere : "Va donc faire un p'tit tour de cyclothymie dehors !"

Unknown a dit…

Ouais ! et même que je vais me la faire dorer au soleil.