04 novembre 2005

Novembre, le beau mois de novembre, il est frais, il est neuf, il est pas cher !


Je suis désolée, je ne suis pas responsable, je n'arrive pas à m'en débarrasser, il revient toujours.

Je peux pas laisser ça comme ça, il faut absolument que j’arrive à franchir ce mois d’octobre avant qu’on ne passe en décembre. On va faire comme si cette note était rebondissante, on va supposer que je parle de ponts, de bilans, de temps qui s’écoule.
N’empêche tiens, ça fait un peu peur, c’est quand même très étrange, si je ne touche à rien, ici, il reste exactement à l’endroit où je l’ai laissé, mon petit temps tout rond tout beau plein de puces. Je m’en rappelle de cette fin d’octobre, j’avais des idées fourmillantes, j’avais du courage dans les poches, j’en semais sur des cahiers sous mon oreiller, j’en cultivais même sur les bords du placoplâtre, c’était presque mieux que de la mousse ou du moisi, ça poussait haut, dense, avec des gros troncs et des lianes urticantes. On aurait dit que j’étais prête à poser la tapisserie, enfin plutôt des peaux de bêtes… Ben non, tout s’est envolé avec les citrouilles du carrosse, mon chat a bouffé les carnets de bal et les flamboyants étalons.
Il doit bien y avoir quelques rats rescapés, je devrais pouvoir leur atteler un héli-flop ou une soucoupe volante.
Si ça continue il va falloir que ça cesse. Ou bien je parle de William (j’espère ne pas arriver à cette extrémité).

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