03 février 2006

Recyclages 2 des mots des sensations des images d'une histoire idiote

Demain je nettoie les murs, demain c'est presque samedi, ce soir c'est friday night fever. Et j'entends un écho qui me vient d'hier.

J’ai pris du temps, j’lai acheté à côté, sur le chemin au bout du couloir, ensemencé de doutes, comme mes cons de frères, au bout du rouleau de leurs idéaux, j’ai même parié du vent. J’ai perdu quelques soupirs d'envies, me suis réveillée plombée, le cerveau à l’envers deux ou trois mois par an. On se croirait à Noël devant le ventre de la dinde, au-devant des mots alignés en face de nos familles chéries - le cœur de nos vies - solidaires dans l’oubli de quelques heures, peut-être un peu plus et puis on va se coucher, les enfants ont grandi, ils n’ont plus de jouets mais des chèques gagne temps, des zéros surprises. Il faut faire semblant quelques jours par an, peut-être un poil plus. Ce n'est pas de la triche, juste de la tenue et du respect.

J’ai pris du silence, j’l’ai volé derrière, dans l’ombre de mes pas, celle que je ne vois pas lorsque j’avance face au jour. Le silence derrière, les grandeurs taries, les amours déchues, ceux qui vont rester, ceux qu'on ne verra plus, on n’a plus vingt ans, on gaspille maintenant, on ne rattrape pas. Que va-t-on faire du reste ? Que va-t-on devenir sans ces mille ans de rab?

Je vais chercher la vie ce week end, éclabousser mes feuilles de rouge vif, éclater mon rire sur le mur du son, briser la ligne de cette paume pour y glisser des notes et des croches. Je vais foutre ma vieille peau un peu triste d’aujourd’hui au pressing, assembler des lambeaux de cuir sur des talons un peu hauts, et faire monter le beat. Enfin je vais brailler mon spleen sur le bord de mes nuits électriques.

Alors donc les mots d'il n'y a pas si longtemps résonnent jusqu'ici. Je ne change décidément pas*. Besoin de fureur artificielle pour me sentir superoversuperficielle.

* Ah si, quand même, j'ai arrêté de fumer, ceci expliquant sûrement cela, ici et maintenant.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est comment que je peux t'envoyer un mail avec ma nouvelle "maison" écrit dessus? (oui le clownbarbre se monte un nouveau chapiteau...)

Planty a dit…

Avec le même clavier que celui qui t'a servi à poser cette question un tantinet idiote, et un peu de jugeotte pour trouver l'adresse du destinataire.

Anonyme a dit…

Bah oui mais je ne dispose de rien de tout ça .Et je n'ai pas la navigation intuitive MOUA.(et surtout je déteste me casser les couilles à chercher des trucs alors qu'on peut me les montrer direct)(feignasse je sais)

Anonyme a dit…

(t'es grognon -gnasse normal c'est quand on arrête de fumer)

Planty a dit…

Je ne fume ni ne fulmine sans raison naturelle.

Unknown a dit…

C'est bien, vous communiquez.