08 septembre 2005

Plantisaure


Dans quelques heures je vais me sentir comme une plante trop à l'étroit dans son pot : rampante, l'envie de se casser ailleurs. Demain c'est mon compteur du 9 septembre qui s'emballe, ma mère va m'appeler, mon père, ma grand-mère et qui sais-je encore - d'autres que j'aime, et qui a priori m'aiment aussi - vont être contents de me souhaiter que des trucs qui ne se réalisent pas. Sadiques ! Bienheureux ceux qui ne savent pas car je n'aurai pas à leur dire "c'était pas la peine". Quelque chose de bien cependant : Bidou va se réveiller en douce, je ferai semblant de ne pas l'entendre, il fera semblant de ne pas se souvenir et réfléchira gravement à une surprise. Des fraises Tagada ? Un milkshake au chocolat ? Des cacahouettes au porto ? Et puis aussi j'aurai le droit de ne rien branler de ménager, de puer toute la journée, de camper dans le canapé.

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