10 septembre 2005

Résolution de fille mûre

Bon alors, à force de commencer si mou, je vais finir par oublier le chemin d’ici, perdre l’adresse au fond d’un vieux jean. Et c’est pas mon genre, l’ennui. Va falloir que je passe à la vitesse supérieur, c’est trop gentil de l’arrière-train tout ça, or je ne suis pas que gentille. Va falloir que je m’énerve un peu les neurones. La nonchalance ce n’est beau que sur une plage à Deauville en hiver - c’est une vérité, et je n’ai pas fini de la dire, certes - mais la nonchalance est au manque d’idée ce qu’est la langue de bois en politique : ne rien dire évite de prendre des risques.

J’ai réfléchi, établi mes priorités : dompter ce blog. Je ne peux décemment inviter mes amis ici, la poussière ne s’y étant pas encore installée, ça sent trop le neuf, pas assez de bordel et je me cogne encore aux entournures, cherchant à l’évidence le bon fauteuil dans lequel on peut s’écrouler.

J’ai des envies terribles de camoufler les murs sous de lourdes tentures. Mais mon escargot sous acide risque de ne plus retrouver sa mix-salade. Hum vais-je pouvoir faire le grand-écart entre le baroque et la techno zen ?

Mouais… vais voir comment tout ce petit monde va cohabiter, eux et moi avec mes petits doigts malhabiles pataugeant dans l’architecture virtuelle.

Une dernière chose encore : éradiquer cette timidité de débutant. Après tout ce ne sont que des mots, à moi d’en faire des forêts de méga bit étincelants ou des gerbes flasques défraîchissant sur les bords.

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